Gum Gum
2023
En développant une structure amovible, le projet du duo Claire Logoz et Bastian Marzoli met le doigt à la fois sur la sous-utilisation et sur la mono-affectation des espaces au sein de nos villes. La proposition tire parti de l’espace inutilisé sous le plafond du hall pour abriter une structure qui, en s’abaissant, deviendra lieu d’accueil nocturne. Le jour levé, les compartiments seront à nouveau soulevés et léviteront au-dessus de l’espace utilisé dans la halle. Ainsi, le projet ne manquera pas de présence pendant la journée grâce à sa qualité tridimensionnelle fascinante, comme un dessin axonométrique éclaté. Grâce à ce mécanisme spatial, quelques m3 seront ainsi finalement optimisés fonctionnellement, nous permettant de réfléchir à des stratégies plus fluides pour s’approprier des lieux aux potentiels cachés. En démultipliant les possibilités, de simples pans défient les idées préconçues des rythmes et des conventions urbaines, spatiales et sociales. Avec un clin d’œil à Georges Perec, il s’agit ici d’une véritable interrogation de la façon dont nous pouvons utiliser l’espace.
By developing a removable structure, the project by the duo Claire Logoz and Bastian Marzoli points to the problem of under-utilisation and mono-use of spaces within our cities. The proposal takes advantage of the unused space under the hall’s ceiling to house a structure that, when lowered, will become a night-time sleeping and reception area. At daybreak, the compartments will once again be raised and levitate over the exhibition space. In this way the project will have a presence also during daytime and a fascinating 3-dimensional quality, like an exploded axonometric drawing. Thanks to this spatial mechanism, the area will gain new functional and programmatic uses, allowing us to think about more fluid strategies for appropriating places with hidden potential. By multiplying the possibilities, a simple set of walls will challenge preconceived ideas about urban, spatial and social rhythms and conventions. With a clin d’oeil to Georges Perec; it is truly an interrogation of how we can use space.